Le groupe immobilier Gecina, qui possède principalement des bureaux français, a vu progresser ses revenus au troisième trimestre, l'arrivée de nouveaux sites dans son portefeuille lui apportant de nouveaux loyers, a-t-il annoncé mardi, confirmant ses prévisions annuelles.
Sur les neuf premiers mois de l'année, Gecina a dégagé 500,6 millions d'euros de revenus locatifs, équivalents au chiffre d'affaire, soit une hausse de 1,1% par rapport à la même époque de l'an dernier.
La foncière ne détaille pas les chiffres du seul troisième trimestre mais ses revenus avaient décliné au premier semestre, ce qui indique donc un net redressement entre juillet et septembre.
Le groupe, qui a digéré ces dernières années l'achat de sa concurrente Eurosic, avait pâti en début d'année de l'effet d'importantes cessions: pour une foncière, ce type d'opérations revient à se priver de loyers.
Mais Gecina a, parallèlement, fait progresser le niveau des loyers dans les immeubles qui restent au sein de son portefeuille et, surtout, le groupe s'attire de plus en plus de revenus en commençant à louer de nouveaux sites.
"Il y a plus de 10% des loyers qui viennent d'opérations qui ont été livrées en 2018 et 2019", a souligné Nicolas Dutreuil, directeur général adjoint du groupe, lors d'une conférence téléphonique.
"On a une bonne illustration de l'importance de ce levier de croissance", a-t-il ajouté, notant que ces nouveaux loyers "viennent plus que compenser les pertes liées aux cessions".
Depuis l'an dernier, le groupe a loué une dizaine de nouveaux immeubles, dont l'essentiel est à Paris même ou ses environs comme la Défense. Un seul se situe ailleurs, à Lyon.
Cet état de fait souligne la stratégie du groupe qui, par contraste avec la diversification de concurrents comme Covivio ou Icade, se concentre sur les bureaux en Île-de-France.
Néanmoins, Gecina bénéficie d'une petite diversification dans les résidences étudiantes au sein desquelles un nouveau site, à la Défense, a gonflé ses revenus. A une quinzaine de millions d'euros de loyers, le secteur reste pour autant marginal pour le groupe.
Le groupe a confirmé des objectifs annuels qu'il avait relevé voici trois mois: il table sur une hausse de 3% de son bénéfice récurrent - indicateur de référence des foncières - par action.
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Paris, 22 oct 2019 (AFP) - © 2019 AFP